Federer et nous

Jeudi 9h30, projo de NAUFRAGE au Kino Capitol dans le cadre des journées de Soleure.

On se décide à y aller avec Merlin, un peu à la dernière minute. La projo se passe pas terriblement bien sur la fin, car gros problème de son pour toutes les scènes sous-marines: à chaque fois que Jasna met la tête sous l'eau on a l'impression d'entendre un feu d'artifice (peut-être est-ce le bruit que font les étincelles du glamour?). Mais sinon la scène de "la tête à Yannick" passe toujours aussi bien: la salle recule d'un demi mètre et une femme crie (ce qui fait assez plaisir). En gros malhonnêtes on quitte la salle après notre court, sans regarder le documentaire qui suit.

Mais c'est que Federer joue en demi-finale contre Roddick, nom de nom! C'est bien beau le cinéma, mais quand même! On doit retourner au ciné après la projo du docu pour répondre aux questions si il y en a. Federer a donc 82mn pour finir son match. Pas de soucis, on est à l'heure pour les questions. Mais celles-ci ne viendront pas.

Yannick se fait traiter de psychopate pour son rôle et on reprend le train pour Neuch après avoir croisé Bideau père sur le quai.



Samedi 20h30, projo de NAUFRAGE à l'Altes Spital

Cette fois je vais chercher mon accrédit, car jeudi pas eu le temps (y avait tennis, on vous dit!). En plus on reçoit 100 francs pour boire des... pour nos billets de train. On a même un numéro qui correspond à un casier. Mais on est vite déçu car on s'attendait à ce qu'il soit rempli avec un flingue, des liasses de dollars, 3 faux passeport et le numéro d'Ali McGraw, mais non, juste de la paperasse, le catalogue et une invitation pour une fête déjà passée.

On apprend que COUPE COURT, le film de notre pote Hugo Veludo a été sifflé et que lui est un affreux jojo. Pourtant il a rien fait de mal ce garçon! Allez, force et honneur Hugo, on est avec toi!

On rejoint Jasna qui est au bar avec l'acteur de FEDERER ET MOI. Re-déception: l'acteur en question n'est pas Federer. Ah, le cinéma nous fait miroiter de ces choses quand même!



Je dis 2-3 bêtises au micro, la salle semble aussi trouver que 9'000 francs c'est pas beaucoup pour faire du cinéma et hop, le film est lancé et sans problème de son cette fois. On s'éclipse à nouveau et on va boire des coups pour fêter notre pseudo-appartenance au petit monde du cinéma suisse.



On apprend que la fête de clôture est payante(!) et donc on n'y met pas les pieds. Retour sur Neuch et fin de fête à 5h du matin avec la piquette de la Casa d'Italia.

Le lendemain, alors que 3 naufragés se lèvent avec la gueule de bois, Federer lui est en plein forme, et brandit la coupe une fois de plus.



(un grand merci à Eric pour les photos)